Pourquoi Normil Rameau, chef de la Police Nationale d’Haïti (PNH), tarde-t-il à prendre ses responsabilités ? La question est sur toutes les lèvres, alors que le pays s’enfonce dans une crise sécuritaire sans précédent. Policiers assassinés, journalistes pris pour cible, citoyens terrorisés : le quotidien des Haïtiens est devenu un véritable cauchemar. Pourtant, les solutions tant attendues se font attendre.
La situation est critique. Chaque jour, la population est témoin d’actes de violence qui illustrent l’impuissance, voire l’inaction, des autorités en charge. Pendant ce temps, les victimes s’accumulent et les familles endeuillées réclament justice. Mais il n’y a pas de justice. Ce qui persiste, c’est un sentiment d’abandon.
Normil Rameau, à la tête de la PNH, se doit d’agir. Sa mission est claire : protéger et servir. Mais face à l’insécurité galopante, il semble que les mots aient pris le pas sur les actes. Les Haïtiens n’ont plus besoin de promesses. Ils veulent des résultats.
Certes, les défis auxquels est confrontée la police haïtienne sont immenses : manque de moyens, corruption, infiltration des gangs. Mais cela n’excuse en rien l’absence de leadership visible. Lorsqu’un chef de police ne répond pas aux attentes minimales en matière de sécurité, c’est toute l’institution qui est affaiblie.
Le peuple haïtien mérite mieux. Ils méritent une force de police proactive, des stratégies claires et un chef qui assume ses responsabilités. Normil Rameau doit prendre des mesures urgentes pour restaurer la confiance dans l’institution qu’il dirige. S’il n’y parvient pas, il est temps de passer le relais à quelqu’un capable de relever le défi.
Il est temps d’agir concrètement. Haïti ne peut plus se contenter de vaines promesses. La sécurité de la population et la survie même de la nation en dépendent.