Les autorités américaines de la migration ont rapatrié soixante-dix (70) ressortissants haïtiens mardi 3 décembre 2024 de l’aéroport international Chavez à la ville du Cap-Haïtien.
Au moins soixante-dix citoyens Haïtiens ont été refoulés mardi 3 décembre 2024 par les autorités américaines de l’immigration, malgré la recrudescence des actes de violences à laquelle le pays est confronté. L’immigration des États-Unis ne suspend pas son programme de déportation. Ces migrants haïtiens arrivent dans un contexte où les activités sont au point mort, suite à la violence imposée par des gangs, occasionnant l’interdiction à des avions américains de survoler à Port-au-Prince.
Par dessus tout, la République dominicaine ne cesse de repousser les Haïtiens.
D’autre part, 50 000 Haïtiens ont été rapatriés ou expulsés depuis que le président Luis Abinader a annoncé son intention d’expulser 10 000 Haïtiens chaque semaine. Ces Haïtiens arrivent dans plusieurs villes situées dans le département du Nord du pays. D’un côté, des milliers d’Haïtiens fuyant leurs foyers à la capitale, en proie à la violence des gangs, ont cherché refuge dans la deuxième ville du pays.
Face à cette situation, la mairesse de la ville, Yvrose Pierre, a tiré la sonnette d’alarme pour demander au gouvernement central de déclarer l’état d’urgence dans la ville. Selon elle, la ville n’a pas assez de capacité pour faire face à ce genre de difficulté. « Pour moi, le gouvernement central doit déclarer l’état d’urgence pour la ville du Cap, cela ne peut pas être seulement pour Port-au-Prince », a-t-elle déclaré la mairesse.
Yvrose Pierre, qui s’exprimait au journal Floridien Miami Herald, s’est plaint du manque de financement devant lui permettre d’assainir la ville qui a été sous la pluie ces derniers jours.
Plus loin, la mairesse a fait savoir qu’au moins une personne est morte à cause des fortes averses qui se sont abattues sur la ville.